Ces 95 000 [membres] représentent un peu plus de 10% de notre budget. Non seulement ça représente une marque d’adhésion de la communauté, c’est un élément clé dans notre structure de finances.
Les panélistes ont, dans un premier temps, expliqué l’importance du rôle des musées dans le rayonnement international de Montréal. Me Levitt a, notamment, précisé qu’un tiers des visiteurs du MBAM provient de l’étranger. Pour M. Taillefer, les musées montréalais manquent toutefois de visibilité et il est nécessaire, selon lui, de développer une stratégie commune de commercialisation pour présenter Montréal comme une ville muséale de calibre mondial. Les panélistes ont par la suite expliqué la nécessité pour les musées de devenir plus attractifs et joindre une clientèle plus large en évitant l’élitisme. Ils ont également discuté du modèle mixte du financement des musées, à savoir les subventions gouvernementales, le mécénat et le public. Monique Jérôme-Forget a déploré que le secteur culturel soit perçu par le gouvernement exclusivement comme un secteur de dépense, alors qu’il génère plus d’argent que les secteurs de l’aéronautique et des sports. Par exemple, en 2015, le milieu culturel a généré des retombées de 85 milliards $ au Canada. Par ailleurs, selon eux, lorsque le financement privé augmente, le gouvernement a tendance à couper ses subventions, ce qui crée une stagnation et décourage les donateurs privés. En conclusion, les quatre panélistes ont affirmé que les musées montréalais devaient tenter d’accroître leur membership et d’améliorer leur gestion pour assurer leur pérennité.
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