Dans les décennies passées il nous fallait plusieurs années, des fois 4 ou 5 ans pour qu’une demande d’immigration économique soit traitée. [...] Mais, depuis la mise en place d’Entrée-Express, le processus complexe s’échelonne sur six mois ou moins.
Chris Alexander est titulaire d’un baccalauréat ès arts de l'Université McGill et d’une maîtrise en science politique, en philosophie et en économie du Balliol College de l’Université d’Oxford, au Royaume-Uni.
En 1991, M. Alexander se joint au service extérieur canadien. Il reçoit sa première affectation à l’étranger en 1993 comme troisième secrétaire et vice-consul à l'ambassade du Canada en Russie. En 1996, il devient adjoint au sous-ministre des Affaires étrangères avant d’être nommé l’année suivante directeur adjoint, Russie, à la Division pour l’Europe de l’Est, responsable des relations politiques et commerciales. En 2002,
M. Alexander est nommé ministre-conseiller à l’ambassade du Canada en Russie. Chris Alexander devient, en août 2003, le premier ambassadeur résident du Canada en Afghanistan. Il exerce par la suite, entre 2005 et 2009, la fonction de représentant spécial adjoint de la Mission d'assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA).
M. Alexander est élu pour la première fois comme député de la circonscription d'Ajax-Pickering sous les couleurs du Parti Conservateur du Canada et nommé secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale en mai 2011. Il est nommé ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration en juillet 2013.
Fiche du conférencierLe ministre a d’abord expliqué que, depuis une dizaine d’années, les politiques d’immigration du Canada ont été modernisées afin de mieux répondre aux besoins économiques et sociaux du pays. Il a notamment précisé que les immigrants économiques représentent maintenant près des 65 % du total des admissions au Canada et que le gouvernement fédéral a l’intention de faire passer cette proportion à 70 % au cours des prochaines années.
M. Alexander a ensuite présenté le nouveau système électronique mis en place en janvier, Entrée express, pour gérer les demandes de résidence permanente des immigrants économiques. Ce système permet notamment de traiter les demandes en moins de six mois, comparativement aux quatre ou cinq années requises auparavant. Il a ensuite présenté deux nouveaux projets pilotes. Le premier est le Programme de visa au démarrage d’entreprise, qui vise à recruter de nouveaux entrepreneurs bénéficiant déjà du soutien d’investisseurs canadiens. Le second est le Programme d’immigration des investisseurs, dont les termes offrent progressivement aux gens d’affaires l’obtention de la citoyenneté canadienne s’ils investissent 2 M $ au Canada sur une période de 15 ans.En ce qui a trait aux étudiants internationaux, le ministre a rappelé que leur présence au pays génère plus de 10 G $ par année et 83 000 emplois. Il a annoncé à cet effet que le Canada souhaite accueillir 450 000 étudiants internationaux d’ici 2022 et que cet objectif est en bonne voie d’être atteint, voire dépassé.
Pour conclure, M. Alexander a mentionné qu’en matière d’accueil des réfugiés, la réforme du système d’immigration a fait en sorte que le Canada se concentre maintenant sur les pays en crise où des populations sont persécutées, comme l’Irak et la Syrie.
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