L’enjeu environnemental, l’impératif moral et social commande que nous soyons des leaders en matière de changements climatiques, mais il y aussi un positionnement économique fondamental pour l’avenir de l’économie québécoise.
David Heurtel est titulaire d’un baccalauréat en droit de l’Université de Montréal. Il entame sa carrière en 1994 comme avocat en droit administratif et en divertissement au cabinet Lavery à Montréal. Entre 1999 et 2011, David Heurtel occupe divers postes de direction, notamment à Annexe communications, au Groupe Juste pour rire, chez Evenko et pour la ville de Seattle. Il a aussi été attaché politique pour Bernard Landry en 2001. M. Heurtel est nommé président-directeur général du Parc Olympique de Montréal en 2011.
M. Heurtel est élu pour la première fois comme député de la circonscription de Viau sous les couleurs du Parti libéral du Québec aux élections partielles du 9 décembre 2013. Il est réélu le 7 avril 2014 et nommé Ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques le 23 avril 2014.
Fiche du conférencierLe ministre a d’abord tenu à rappeler à l’auditoire que la lutte aux changements climatiques représente un enjeu environnemental crucial. À cet égard, le Québec avait déjà réduit, en 2012, ses émissions de GES de 8% par rapport au niveau de 1990 et compte les réduire de 20% d’ici 2020 toujours par rapport à 1990. Pour y arriver, la stratégie du gouvernement repose principalement sur le marché du carbone, qui consiste en un système de plafonnement et d’échange de droits d’émission de GES. Selon lui, le marché du carbone permettra de réduire les émissions de GES tout en stimulant l’économie québécoise par l’augmentation de la productivité et de la compétitivité des entreprises.
M. Heurtel a ensuite indiqué que ce marché couvre actuellement 85% des émissions de GES au Québec et génèrera 3,3 G $ d’ici 2020. Ces revenus sont versés directement au Fonds vert et servent à financer les initiatives environnementales. Le ministre a également souligné que, depuis le 1er janvier 2014, le marché du carbone nord-américain regroupe le Québec et la Californie, et compte accueillir un nombre croissant d’États infranationaux, dont l’Ontario et l’Oregon. Selon lui, cela témoigne d’un momentum à l’échelle internationale, alors que 40% des pays comptent instaurer ou disposent déjà d’un marché du carbone.
M. Heurtel a conclu en insistant sur la nécessité d’un dialogue et d’une coopération entre les différents paliers de gouvernements en vue de la Conférence Paris Climat 2015. Il a dit souhaiter que les États infranationaux aient davantage leur mot à dire au cours des négociations et regrette la non-collaboration du gouvernement fédéral canadien dans ce dossier.
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