Je ne me prétends pas devin : je ne connais pas l’avenir, mais j’exprime ici clairement notre volonté d’assumer les responsabilités du présent, de saisir les opportunités qui pointent à l’horizon et d’envisager une voie menant à un avenir plus prospère.
Simon Brault est diplômé de HEC Montréal et membre de l’Ordre des comptables professionnels agréés (CPA) du Québec. En 1992, il est nommé directeur administratif, puis, en 1997, directeur général de l’École nationale de théâtre du Canada. De 1994 à 1999, il collabore au Forum d’action des milieux culturels de la Métropole, dans le cadre duquel il crée, en 1997, les Journées de la Culture. En 2002, Simon Brault participe à la fondation de Culture Montréal dont il est élu président la même année. En 2004, il devient également vice-président du Conseil des arts du Canada. M. Brault quitte ses fonctions à l’École nationale de théâtre du Canada et à Culture Montréal en 2014. Il est nommé directeur et chef de la direction du Conseil des arts du Canada le 26 juin 2014.
Fiche du conférencier
M. Brault a insisté d’entrée de jeu sur l’importance des arts pour la société en soulignant qu’il s’agit de l’un des trois principaux secteurs créateurs d’emplois et qu’il compte pour 50 G $ du PIB canadien. Selon lui, il est donc impératif d’intéresser et de mobiliser les citoyens vers une plus grande reconnaissance des arts comme moteur de prospérité humaine, sociale et économique. M. Brault a par la suite présenté le nouveau modèle de financement du Conseil des arts du Canada visant à simplifier les processus d’accès au financement tout en permettant une plus grande interaction entre le public et le milieu artistique. Dans un contexte où les modes opérationnels, de même que les technologies évoluent et où le public souhaite un rapport plus participatif avec les arts, ce modèle tiendra compte des nouvelles réalités de notre société et répondra aux exigences du milieu de la création.
M. Brault a également mentionné que le modèle sera, entre autres, caractérisé par une réduction du nombre de programmes de subvention, passant de 146 à moins de 10. Parmi ceux-ci, deux seront à vocation précise : l’un visant le rayonnement des arts d’ici sur la scène internationale et l’autre la création, le partage, et le rayonnement des arts autochtones. Il a conclu en encourageant l’auditoire à mieux faire la démonstration que l’art et la culture sont des facteurs de liberté, d’émancipation et d’innovation.
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