Quand on regarde les chiffres des exportations, ça ne donne pas l’histoire complète parce que nos entrepreneurs font mieux que ce que les chiffres nous disent.
Benoit Daignault est titulaire d'un baccalauréat en administration des affaires de HEC Montréal et est analyste financier agréé (CFA). Il a suivi le programme Proteus de la London Business School et est diplômé du Senior Executive Program de l'Université Columbia, à New York.
M. Daignault entame sa carrière dans le milieu financier en exerçant diverses fonctions à la Banque Nationale, à la Banque Scotia McLeod et à Montreal Trust. Il a par la suite travaillé pendant plus de dix ans chez General Electric Capital, où il a occupé divers postes de direction, tant au Canada qu’aux États-Unis. En 2004, il se joint à Exportation et Développement Canada (EDC) en tant que premier vice-président, Développement des affaires. En 2012, M. Daignault devient premier vice-président, Groupe des produits de financement, puis il est nommé, le 5 février 2014, président et chef de la direction d’EDC.
Fiche du conférencierM. Daignault a expliqué qu’EDC est une agence de crédit dont le but est d’assurer que le manque de financement des entreprises ou des gouvernements ne soit pas une barrière au commerce international. EDC compte plus de 7400 clients à travers le monde, dont 80% sont des PME, qui génèrent un volume d’affaires de 100 G $. Il a ensuite dressé un portrait économique des grandes régions du globe. Il a d’abord expliqué que les raisons des difficultés du marché européen échappent encore aux experts et que potentiel de la région n’est toujours pas maximisé. Les exportations vers les États-Unis ont connu, pour leur part, une hausse de 10%, ce qui démontre une forte présence des produits internationaux dans ce marché. Selon lui, l’Europe et les États-Unis demeurent encore les catalyseurs de l’économie et agissent comme une courroie de transmission vers les marchés émergents qui sont encore en croissance. M. Daignault a continué en soulignant que 30% du PIB canadien provient des exportations et que le ralentissement économique vécu au Canada pourrait être contré par une diversification des marchés et une plus grande ouverture au commerce international. Sans abandonner le marché américain, cette diversification lui apparaît capitale, car elle permettrait aux entreprises canadiennes d’accéder aux marchés en croissance, de diminuer la volatilité de leurs ventes et d’être prêtes lorsque survient la signature d’accords de libre-échange. Elle est encore plus cruciale pour le Québec dont 72% des exportations sont destinées aux États-Unis. M. Daignault a conclu en rappelant aux exportateurs québécois qu’il est important de reconnaitre les opportunités d’affaires et de ne pas négliger la gestion des risques afin d’avoir du succès sur les marchés étrangers.
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