Au fond, il ne sert à rien de parler économie, business, culture, francophonie, Québec, Montréal, Canada, si on n'a plus de planète.
S.E. Nicolas Chapuis est titulaire d’une maîtrise et d’un dîplome d’études approfondies en études chinoises. Il est également licencié en histoire et en études mongoles. M. Chapuis entame sa carrière à l’ambassade de France à Pékin en 1980 où il occupe le poste d’attaché de presse, puis de deuxième secrétaire aux affaires politiques. De 1986 à 2003, il occupe différents postes au sein de représentations françaises à l’étranger, notamment premier conseiller à l’ambassade de Singapour; consul général à Shanghai; et directeur de l’Institut français et premier conseiller aux affaires culturelles à Londres. Il assumera également les fonctions de chargé de mission auprès du secrétaire général adjoint pour les affaires européennes et économiques, puis de sous-directeur pour l’Extrême-Orient au ministère des Affaires étrangères de France (MAE).
En 2003, M. Chapuis est nommé ambassadeur de France en Mongolie, puis, en 2005, ministre conseiller à l’ambassade à Pékin. Il retourne au MAE en 2010 comme coordinateur de la Taskforce WikiLeaks avant d’être nommé directeur des Systèmes d’information en 2011. Depuis le 4 février 2015, M. Chapuis est ambassadeur de France au Canada.
Fiche du conférencierL’ambassadeur a d’emblée abordé la relation entre la France et le Canada. Celle-ci est, selon lui, renforcée par un destin commun au niveau des valeurs et, plus récemment, au niveau économique. À ce sujet, il a mentionné que, dans le contexte de l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne, le ministère des Affaires étrangères et du Développement international français avait placé le Canada au premier rang du développement de sa diplomatie économique. M. Chapuis a ensuite tenu à ajouter qu’une grande partie de la relation franco-canadienne passe dorénavant par la question des changements climatiques. Selon lui, il est impératif que les États présents aboutissent à un consensus lors de la Conférence Paris Climat 2015 (COP21) et se mettent d’accord sur un texte juridique contraignant et universel. Il a également mentionné que COP21 sera la première conférence sur le climat à tenir compte des différents niveaux de développement des pays, et que les contributions financières seront volontaires. M. Chapuis souhaite vivement que cette 21e conférence internationale sur le climat soit la dernière, mais estime que cette réussite dépendra, entre autres, de l’appui du Canada. Selon lui, la publication de la contribution du Canada aura un impact important en créant une force d’entraînement, car le pays est considéré comme le gardien du multilatéralisme, un modèle de transition énergétique, et est associé à la création de la paix internationale. En terminant, M. Chapuis a rappelé à l’auditoire que le débat sur le climat est sociétal et non partisan et a réitéré son désir de voir le Canada jouer un rôle important à COP21.
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