Qu'est-ce que ça veut dire la prospérité durable? C'est d'être en mesure d'apporter, d'abord et avant tout, une contribution aux personnes.
Monique Leroux entame son parcours professionnel à HEC Montréal comme enseignante en comptabilité et impôts. De 1995 à 2000, elle occupe les fonctions de première vice-présidente, Direction du Québec, et première vice-présidente, Finances, à la Banque Royale du Canada. Elle devient ensuite première vice-présidente exécutive et chef de l’exploitation chez Quebecor jusqu’en 2001.
Membre de la haute direction du Mouvement Desjardins depuis 2001, Mme Leroux a d’abord assumé les fonctions de présidente de Desjardins Société financière et chef de la direction des filiales. De 2004 à 2008, elle occupe aussi le poste de chef de la direction financière du Mouvement.
En mars 2008, Monique Leroux devient présidente du conseil et chef de la direction du Mouvement Desjardins.
Mme Leroux est membre du conseil d’administration de l’Alliance internationale des coopératives et partenaire fondatrice du Sommet international des coopératives de Québec.
Fiche du conférencierDame Pauline Green débute sa carrière au sein du monde coopératif en tant que chef de filiale locale chez Woodcraft Folk. En 1984, elle est nommée assistante secrétaire parlementaire pour Co-operative Union, qui deviendra plus tard Co-operatives UK. Elle quitte ce poste en 1989 et devient membre coopératif du Parlement européen. En 1997, Mme Green préside le Congrès des coopératives de Grande-Bretagne.
En 2000, Pauline Green est choisie comme membre de la Commission des coopératives créée dans le but d’élaborer une stratégie afin d’assurer le développement et la modernisation du mouvement coopératif en Grande-Bretagne. La même année, elle retourne chez Co-operatives UK comme directrice. En 2002, elle devient secrétaire générale de Co-operatives UK et présidente de Cooperatives Europe, la branche européenne de l’Alliance internationale des coopératives.
Pauline Green est nommée présidente de l’Alliance internationale des coopératives en novembre 2009.
Fiche du conférencierMme Green a d’abord présenté quelques statistiques sur le mouvement coopératif en soulignant que les coopératives comptent 1 milliard de membres et plus de 250 millions d’employés à travers le monde. De plus, les 300 plus grandes d’entre elles ont un chiffre d’affaires combiné de 2 200 G$ US, en hausse continue depuis 6 ans. Malgré ces statistiques impressionnantes, Mme Green considère que les coopératives ne bénéficient pas de la reconnaissance qu’elles méritent. Selon elle, les coopératives peuvent amener une diversification de l’économie qui offrirait une alternative aux individus et aux entreprises, notamment en temps de crise. À cet égard, Mme Green a expliqué que la résilience et la croissance des coopératives au cours de la récente crise économique prouvent la pertinence de leur présence à la table des décideurs et que leurs stratégies sont la solution tant attendue pour la création d’emplois. Mme Leroux a, quant à elle, présenté les prochaines étapes pour la reconnaissance des coopératives dans le milieu des affaires. En se basant sur les conclusions du deuxième Sommet international des coopératives, elle a notamment mentionné les engagements des coopératives en ce qui concerne l’innovation, la sécurité alimentaire, les services à la personne, l’enseignement du modèle coopératif, ainsi que leur présence au B20, un regroupement d’entreprises des pays du G20. Elle a aussi souligné l’importance des coopératives dans la mise en œuvre du concept de prospérité durable, entre autres pour la création d’emploi et la transmission des valeurs coopératives. Enfin, Mme Leroux a annoncé les objectifs du premier plan global de l’ensemble des réseaux coopératifs mutualistes du Québec qui prévoit la création de 20 000 nouveaux emplois dans le secteur coopératif qui s’ajouteront aux 99 000 existants et une augmentation du chiffre d’affaires de 35 G$ à 45 G$ d’ici 2020.
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