Intellectuel de renom, le prince Hicham a brossé un tableau de la situation de la démocratie dans les pays musulmans dans le contexte de l’après-11 septembre 2001. Il a notamment évoqué la diminution de la capacité des gouvernements de ces pays à assurer la sécurité et le bien-être de leur population. Son Altesse a également présenté la nouvelle dynamique de ces pays, où les courants modérés affrontent l’extrémisme, alors que quelques années auparavant on constatait plutôt un clivage entre le peuple et l’État. Le prince Hicham a par ailleurs précisé que si l’Occident veut sérieusement promouvoir la démocratie dans les pays musulmans, il doit d’abord répondre aux préoccupations locales. Selon lui, il ne sert à rien de parler de démocratie tant que ce discours ne sera pas dégagé de grands desseins géopolitiques et qu’il ne privilégiera pas une collaboration avec les mouvements progressistes au sein des pays musulmans. Le prince Hicham a conclu en rappelant que, malgré les conflits majeurs que sont la Palestine, l’Irak et l’Afghanistan, l’essor de la démocratie demeure possible dans les pays musulmans.
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