Deux semaines avant le début de la conférence de Copenhague sur les changements climatiques, le premier ministre du Québec, M. Jean Charest, est venu donner un discours important à notre tribune, annonçant en primeur la cible du Québec en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Il a en effet souligné que le Québec devra, d’ici 2020, réduire sa production de GES de 20% sous le niveau de 1990. M. Charest a précisé que cette cible pourra être revue à la hausse selon les résultats des négociations internationales et selon les engagements des principaux partenaires économiques du Québec. Il s’agit d’une cible ambitieuse, selon le premier ministre, considérant que 48% du portefeuille énergétique du Québec provient déjà du secteur des énergies renouvelables. Par ailleurs, M. Charest a tenu à mentionner que le Canada pourrait éventuellement faire face à des représailles commerciales à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), s’il ne respecte pas ses engagements internationaux et continue à refuser de mettre en place des objectifs plus contraignants en matière de réduction de GES. Dans cette optique, il craint que le Québec, malgré ses propres efforts, puisse être affecté négativement étant donné l’importance des marchés d’exportation pour son économie. Enfin, en annonçant la plus ambitieuse cible de réduction de GES en Amérique du Nord, le premier ministre Charest souhaite que le Québec exerce un rôle de leader sur la scène internationale et c’est dans cette optique qu’il a accepté de coprésider avec le premier ministre de l’Australie du Sud, M. Mike Rann, le Sommet des leaders locaux à Copenhague.
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