On pense que ça va être très difficile d'imposer des tarifs de manière effective avant la deuxième moitié de 2025. D'ici là, on voit déjà les entreprises américaines s'affairer à rebâtir leurs inventaires.
Vincent Delisle est diplômé en finance de l’Université Laval. Il est également conseiller financier accrédité. Il débute sa carrière chez Desjardins en 1997 à titre de stratège en portefeuille. Il rejoint ensuite la Banque Scotia en 2004 en tant que directeur général de la stratégie de portefeuille et analyse quantitative. Il y a également été directeur de la recherche en actions pour le Québec. De 2018 à 2020, il est co-chef des placements chez Hexavest. C’est depuis août 2020 qu’il occupe la fonction de premier vice-président et chef des marchés liquides à la Caisse de dépôt et placement du Québec.
Fiche du conférencierJimmy Jean détient un B.A et une maîtrise en économie de HEC Montréal. Il débute sa carrière en 2001 à titre d’économiste chez Statistique Canada. Il rejoint par la suite RBC en 2007, avant d’être nommé directeur adjoint et économiste chez Moody’s en 2008.
C’est en 2011 qu’il se joint au Mouvement Desjardins, où il a débuté comme économiste senior pour Desjardins Marché des Capitaux. Il fait un bref saut à la Caisse de dépôt et placement du Québec en 2017 en tant qu’économiste senior avant de retourner chez Desjardins en 2018 en tant que stratège macroéconomique. C’est en mai 2021 qu’il est nommé économiste en chef et stratège chez Desjardins.
Fiche du conférencierPierre Cléroux a travaillé pendant 12 ans à la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante où il a occupé les postes d’économiste et de vice-président pour le Québec. De 2005 à 2009, M. Cléroux est sous-ministre adjoint au ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation du Québec. De 2009 à 2012, il est vice-président, analyse des affaires du National Industry Clusters Development Program, en Arabie Saoudite. C’est en 2012 qu’il devient vice-président, recherche, et économiste en chef à la BDC.
Fiche du conférencierJimmy Jean commence par discuter des impacts de l'élection de Donald Trump. Il identifie cinq grands sujets : les tarifs, la politique monétaire, la politique migratoire, la déréglementation et les baisses d'impôts. Il explique que les menaces de tarifs sur les produits chinois et les véhicules mexicains pourraient avoir des effets positifs à court terme pour les partenaires commerciaux des États-Unis, alors que les entreprises américaines regarnissent leurs inventaires en prévision d’une guerre commerciale. Il y aura cependant des effets négatifs à long terme sur la confiance des entreprises et la croissance économique. Il mentionne également que la politisation de la Fed par Trump pourrait entraîner une perte de confiance des marchés et un resserrement des conditions financières. Concernant la politique migratoire, il souligne que la déportation de millions de personnes pourrait augmenter les salaires, mais réduire la croissance économique. Enfin, il note que la déréglementation et les baisses d'impôts pourraient stimuler les investissements à long terme, mais que l'impact des tarifs sur la confiance des entreprises reste difficile à quantifier.
Pierre Cléroux aborde les impacts des menaces tarifaires sur les entreprises canadiennes. Il explique que l'incertitude créée par ces menaces pourrait ralentir les investissements, surtout pour les entreprises qui exportent une grande partie de leur production vers les États-Unis. Il mentionne que de nombreuses entreprises canadiennes ont déjà des opérations aux États-Unis, ce qui pourrait les aider à atténuer les impacts des tarifs. Il souligne également que lors du premier mandat de Trump, les investissements et les exportations canadiennes ont continué de croître malgré les tarifs sur l'aluminium et l'acier. Cependant, il estime que cette fois-ci, les menaces de tarifs sont plus fortes et pourraient avoir un impact plus significatif sur la confiance des entreprises.
Vincent Delisle se concentre sur les impacts des changements politiques sur les marchés financiers. Il note que les marchés boursiers et obligataires avaient déjà commencé à se positionner pour une présidence Trump avant l'élection. Il souligne que la surprise du balayage républicain a eu un effet positif sur les actifs américains, avec une hausse du dollar et des indices boursiers américains. Il mentionne que les politiques proaméricaines de Trump pourraient continuer à favoriser les actifs américains, mais que l'incertitude reste un défi majeur. Il conclut en soulignant que les marchés financiers ont montré une capacité d'adaptation rapide aux événements politiques et économiques récents et que le marché boursier américain devrait continuer d’être supérieur aux autres dans le futur.
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