The top five billionaires of the world, since COVID, have doubled their wealth, and 5 billion people, which is 60 % of the global population as become poorer
Amitabh Behar détient une maîtrise en science politique de la Jawahar Lal Nehru University à New Delhi, en Inde. Il a également été associé de recherche à la University Grant Commission, également à New Delhi.
Il possède plus de 27 ans d’expérience en tant que leader de la société civile. Il a notamment été directeur général de la National Foundation for India, coordonnateur de la National Social Watch Coalition ainsi que co-président de l'Action mondiale contre la pauvreté.
Il rejoint en 2018 Oxfam Inde en tant que directeur général de l’organisation. M. Behar a aussi été co-président du conseil d’administration de CIVICUS jusqu’en 2022, et président du conseil d’administration d’Amnesty International Inde. C’est en mai 2023 qu’il est nommé directeur général par intérim d’Oxfam International.
Fiche du conférencierAmitabh Behar a souligné la mission d'Oxfam qui s'articule autour de trois principaux domaines : l'aide humanitaire lors de catastrophes et de conflits, le développement avec un accent sur la justice de genre, l'accès à l'éducation et à la santé, et enfin la recherche et le plaidoyer, notamment sur les questions d'inégalité et de justice climatique. Travailler dans ces domaines, a-t-il dit, est à la fois un privilège et un défi, étant confronté aux pires aspects de l'humanité tout en célébrant ses aspects les plus beaux. Il a abordé les réalités des zones de conflit comme Gaza et le Soudan du Sud, où des milliers de personnes, y compris des enfants, sont tuées et des populations entières sont menacées par la famine. Il a décrit sa visite dans une petite ville entre le Soudan et le Sud-Soudan, où il a été témoin de la situation désespérée des réfugiés. Ces expériences, a-t-il dit, renforcent l'urgence de plaider pour des changements structurels dans la manière dans laquelle est dirigé le monde.
Il critique également le système économie actuel, qui favorise le 1% le plus riche au détriment du 99% restant, et dénonce les niveaux d'inégalité atteignant des sommets "obscènes". Il discute également des impacts de ces inégalités sur la stabilité politique et sociale ainsi que de la nécessité de politiques redistributives, comme la taxation des plus riches. Il mentionne le soutien de certains millionnaires à une taxation plus élevée et la proposition du Brésil, à la tête du G20 cette année, de taxer les super-riches, une idée soutenue par d'autres pays du groupe.
Il appelle à une transition vers un capitalisme à orientation sociale, qui prendrait en compte les intérêts de toutes les parties prenantes, et non seulement ceux des actionnaires. Il plaide pour des salaires décents et des conditions de travail décentes pour les travailleurs du monde entier. Il a donné en exemple le Bhoutan, qui privilégie le bonheur national brut plutôt que le PIB, et la Nouvelle-Zélande, qui a mis en place un budget basé sur le bien-être.
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