Je propose de créer avec les autres universités montréalaises un projet pour mettre à profit le réseau de nos diplômés à l'étranger pour positionner encore plus favorablement Montréal sur la scène internationale.
Graham Carr détient un doctorat en histoire de l’Université du Maine. Ses recherches portent sur l’histoire culturelle de la Guerre froide.
Suite à ses études, il devient professeur au département d’histoire de l’Université Concordia en 1983. Au cours de ces années, il a notamment occupé les fonctions de proviseur et vice-président chargé des études, de vice-président chargé de la recherche et des études supérieures ainsi que de doyen des études supérieures. Il devient président et vice-chancelier par intérim en juillet 2020, avant d’être officiellement nommé à ce poste en décembre 2020.
Fiche du conférencierÀ la veille du 50e anniversaire de l'université Concordia, le Président et vice-chancelier Graham Carr présentera quelques-unes des initiatives les plus intéressantes entreprises par l’université sur le plan des relations internationales aujourd’hui et hier. Puis, se tournant vers l’avenir, il expliquera comment Concordia s’apprête à jouer un rôle majeur en mettant les compétences du Québec en matière d’énergie verte au service des villes du monde entier.
Graham Carr met l'accent sur le rôle des universités dans la mobilité des étudiants, notant que Montréal accueille environ 50 000 étudiants internationaux, dont 11 000 à Concordia, provenant de plus de 150 pays. Il souligne les bénéfices économiques et culturels que ces étudiants apportent à la ville, injectant plus de 7 milliards de dollars dans l'économie chaque année et contribuant à la société québécoise. Il aborde également la question des étudiants étrangers et du reste du Canada, souvent perçus comme un fardeau pour les contribuables québécois. Il réfute cette idée, car plus de 54 % des étudiants internationaux de Concordia restent à Montréal après l'obtention de leur diplôme et que ceux qui partent agissent comme des ambassadeurs pour la ville.
M. Carr discute également des collaborations internationales, comme celles avec le Vietnam, où Concordia a lancé un programme de financement pour la recherche sur l'électrification et les villes intelligentes. Il évoque également l'initiative Concordia pour l'Afrique, qui vise à aider les jeunes entrepreneurs africains à acquérir les compétences nécessaires pour développer leur milieu sans avoir à quitter leur pays.
Il explore ensuite la diplomatie du savoir, en mettant en valeur la recherche menée à Montréal sur des défis planétaires, comme les changements climatiques, et qui rehausse l'image internationale de la ville. Il mentionne le Fonds Apogée du gouvernement canadien, qui a soutenu plusieurs projets de recherche à Montréal, dont celui de Concordia sur l'électrification des villes à la hauteur de 123 millions de $.
Lors de la discussion avec Isabelle Hudon, M. Carr souligne l’importance du français et que même les établissements anglophones doivent aider les étudiants internationaux à maîtriser le français pour qu'ils puissent s'intégrer pleinement dans la société québécoise. Il décrit un plan présenté au gouvernement du Québec pour aider 40 % des étudiants internationaux à améliorer leur français pendant leurs études. Il considère cela comme crucial non seulement pour l'intégration des étudiants, mais aussi pour les préparer à rester au Québec après leur diplôme.
Carr aborde ensuite les défis actuels des campus universitaires, soulignant l'importance de maintenir un environnement propice aux échanges intellectuels malgré les tensions croissantes. Il évoque la diversité croissante à Concordia et insiste sur la richesse que cela apporte à l'université. Il reconnaît également les défis complexes que pose la polarisation actuelle, non seulement sur les campus, mais aussi dans la société en général. Il insiste sur la nécessité pour les universités de jouer un rôle clé dans la promotion de dialogues respectueux et réels, malgré les pressions internes et externes.
Avec l'appui de
Avec la collaboration de