L'idée que l'on se fait des immigrants temporaires, c’est des gens qui travaillent dans des champs ou des usines, mais ce n'est que 10 % des immigrants temporaires. 40 % des immigrants temporaires sont des étudiants internationaux.
Marc Miller détient un baccalauréat et une maîtrise en science politique de l’Université de Montréal. Il est également diplômé de l’Université McGill en common law et droit civil.
Avant de pratiquer le droit, il a servi dans les Forces armées canadiennes comme soldat d’infanterie. Après ses études, il a travaillé en droit international et en droit commercial et plus particulièrement dans les fusions et les acquisitions, notamment chez Stikeman Elliot.
C’est en 2015 qu’il fait le saut en politique, en se présentant sous la bannière du Parti libéral du Canada dans la circonscription de Ville-Marie-Le Sud Ouest-Îles-des-Soeurs. Il est réélu lors des élections de 2019 et nommé ministre des Services aux Autochtones, puis ministre des Relations Couronne-Autochtone suite aux élections de 2021. Il est le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada depuis juillet 2023.
Fiche du conférencierDans son discours, le ministre Marc Miller aborde plusieurs aspects critiques des politiques d'immigration et de défense du Canada, en mettant en lumière les défis actuels et les initiatives futures. Il commence par souligner l'importance de l'immigration temporaire et les divers groupes concernés, notamment les travailleurs saisonniers, les étudiants internationaux, les réfugiés ukrainiens et les demandeurs d'asile. Il note que bien que l'idée courante soit que ces travailleurs temporaires sont majoritairement dans les secteurs agricoles et de transformation, en réalité, seulement 10 % de cette main-d'œuvre se trouve dans ces secteurs, tandis que 40 % sont des étudiants internationaux.
Le ministre a également discuté de la transformation du système d'immigration canadien, mettant l'accent sur l'amélioration de l'expérience des nouveaux arrivants et l'alignement de l'immigration sur les besoins du marché du travail. Il a détaillé les mesures prises pour rendre le système d'asile plus efficace et réduire le nombre de demandeurs d'asile. Il a également abordé la complexité de la gestion de l'immigration temporaire, soulignant la nécessité d'une collaboration étroite entre le gouvernement fédéral et les provinces pour faire face aux défis de l'immigration, y compris l'abordabilité du logement et la pénurie de main-d'œuvre.
Lors de l'entrevue avec Sarah Champagne, le ministre a répondu à plusieurs questions touchant la réinstauration partielle des visas pour les Mexicains ainsi que sur les relations entre le cabinet fédéral et celui du Québec concernant les demandes de réunification familiale. Il a insisté sur l'importance d'une approche humanitaire et la nécessité de réviser les seuils d'immigration dans le contexte des compétences partagées entre les gouvernements. Il discute également des efforts faits pour attirer et retenir les talents, notamment les étudiants internationaux au Québec. Ceux-ci choisissent souvent de quitter la province ou le pays pour de meilleures opportunités ou des endroits avec des processus d’immigration plus rapides. Il reconnaît le défi de retenir ces talents, soulignant que la mobilité croissante des individus et la compétition internationale pour les travailleurs qualifiés compliquent cette tâche.
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