L'autonomie alimentaire et les exportations n'entrent pas en conflit, parce que chaque fois qu'une entreprise va à l'extérieur, elle se mesure aux meilleurs, augmente sa performance pour percer les marchés et devient ainsi plus résiliente, plus performante chez nous.
André Lamontagne est diplômé en administration des affaires de l’Université Laval et possède une maîtrise en psychologie de l’éducation, spécialisation en relations humaines, de la Mount Saint-Vincent University à Halifax. Il a également une formation en counselling, psychothérapie et analyse transactionnelle de la Eastwind Institute.
Suite à ses études, il travaille dans le domaine de l’alimentation au détail, où il est propriétaire de plusieurs supermarchés de 1986 à 1998. Il est également propriétaire d’un réseau d’agences de voyages entre 1987 et 1996. Par ailleurs, il est investisseur et administrateur de plusieurs entreprises en technologies dans le secteur manufacturier, le commerce électronique et le domaine industriel entre 1993 et 2010. En 2000, il fonde un journal communautaire et de 2002 à 2009, il officie comme conseiller et coach dans le milieu des affaires. Il fonde également une firme de gestion en 2006 et en est copropriétaire jusqu’en 2009. En 2010, il devient également propriétaire d’une entreprise spécialisée dans l’entretien d’hélicoptères. M. Lamontagne est d’ailleurs pilote professionnel d’hélicoptère, ayant obtenu sa licence en 2008.
C’est en 2014 qu’il se lance en politique sous la bannière de la Coalition Avenir Québec en 2014 dans la circonscription de Jonhson, où il est élu. Il est réélu lors des élections de 2018 et c’est le 18 octobre de cette même année qu’il est nommé ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.
Fiche du conférencierAndré Lamontagne a mis de l’avant l'importance du secteur bioalimentaire au Québec, qui représente 12 milliards de dollars de ventes agricoles et 11,4 milliards de dollars d'exportations. Il souligne les efforts déployés pour améliorer le succès du secteur, notamment le développement d'une politique bioalimentaire du Québec afin d’atteindre des objectifs d'investissement, d’encourager l'achat québécois et favoriser l'agriculture biologique. Il évoque aussi l'ambition d'augmenter les exportations internationales de 6 milliards de dollars d’ici 2025. Pour cela, le secteur bioalimentaire québécois devra diversifier ses secteurs d’exportations afin d’éviter de dépendre d’une seule filière. Il donne l’exemple de la filière porcine, qui a connu des moments difficiles suite à des aléas politiques.
Le ministre a également discuté avec Marine Thomas des défis posés par les changements géopolitiques et les accords commerciaux internationaux, tels que celui avec l’Union européenne, l’AÉCG. Il souligne la nécessité de réciprocité dans les accords commerciaux, alors que les producteurs québécois peinent à pénétrer le marché commun. Il est donc important de soutenir les entreprises québécoises pour naviguer dans ces incertitudes et diversifier leurs marchés. Il a tout de même partagé des anecdotes sur plusieurs entreprises québécoises qui ont réussi à l'étranger, en insistant sur l'importance de promouvoir la durabilité et de tirer parti des produits uniques et des histoires du Québec pour renforcer leur attrait international.
De plus, il partage ses observations de ses missions à l’étranger, ayant visité le Japon et l’Europe afin de promouvoir les produits québécois et s’inspirer des meilleures pratiques de là-bas. Le ministre souligne notamment leur expertise en aquaponie et leurs initiatives d'économie circulaire, qui sont à l’avance. Il a d’ailleurs rencontré ses homologues lors de son voyage en Europe pour constater que nombre des enjeux agricoles d’ici sont similaires à ceux vécus là-bas, que ce soit par exemple en termes d’accessibilité à la propriété agricole ou la relève dans le secteur. Il a conclu en rappelant l’importance de l’achat afin de renforcer nos producteurs locaux, qui en ressortiront plus résilients.
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