La tribune internationale de Montréal

Maka Kotto


Ministre de la Culture et des Communications du Québec
Maka Kotto

Maka Kotto est né à Douala, au Cameroun. Il part pour la France à l’âge de 17 ans et obtient en 1980 son baccalauréat avec option en sciences économiques au lycée Henri-Martin de Saint-Quentin. Il étudie ensuite le droit à l’Université de Nanterre et fréquente l’Institut d’études politiques de Bordeaux. Fortement attiré par les métiers d’acteur et de metteur en scène, il obtient un diplôme d’études cinématographiques au Conservatoire libre de cinéma français de Paris en 1984, puis la même année, il boucle sa formation à l’École de l’acteur Florent.

La carrière de comédien de M. Kotto le mène, pendant vingt ans, sur les scènes et les plateaux en Europe, en Afrique, en Asie et au Québec, où, notamment au cinéma, il joue dans de nombreuses productions, dont Marche à l’ombre, Beaumarchais l’insolent, Mémoires affectives et Un dimanche à Kigali. Au cours de cette période, il exerce également comme enseignant en art dramatique, auteur, metteur en scène et humoriste. Parallèlement à ses activités professionnelles, il oeuvre comme porte-parole ou membre actif de nombreuses organisations telles que Développement et Paix, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, le Conseil de la souveraineté et le Festival international de cinéma Vues d’Afrique.

E n 2004, M. Kotto est élu comme député de la circonscription de Saint-Lambert sous la bannière du Bloc Québécois. Il siège à la Chambre des communes du Canada comme critique du Bloc en matière de culture et de communications jusqu’au printemps 2008. Il se présente ensuite comme candidat du Parti Québécois dans la circonscription de Bourget, où il est élu député lors de l’éléction partielle de mai 2008.

M. Kotto est réélu lors de l’élection générale de décembre 2008, puis il occupe de nombreuses fonctions à l’Assemblée nationale, dont celles de porte-parole de l’opposition pour les relations internationales, la francophonie et les communautés culturelles. Il a aussi occupé les postes de vice-président de la Commission de la Culture, vice-président de la Délégation pour les relations avec l’Assemblée nationale française, vice-président de la Commission des relations avec les citoyens, et whip adjoint de l’opposition officielle.

Dès janvier 2009, il se voit confier les dossiers touchant à la culture et aux communications, et ce, jusqu’à l’élection générale du 4 septembre 2012 remportée par le Parti Québécois. Il est assermenté comme ministre de la Culture et des Communications par la première ministre du Québec, Mme Pauline Marois, le 19 septembre 2012.