Nous, on a un avantage immense présentement, conjoncturellement, parce que notre système culturel n’est pas sous attaque, n’est pas en train d’être démantelé comme c’est le cas dans plusieurs pays.
Simon Brault est l’aîné d’une famille montréalaise de huit enfants. Il est le fils d’un enseignant, sculpteur et peintre ainsi que le neveu du poète Jacques Brault. Il est diplômé de HEC Montréal et membre de l’Ordre des comptables généraux accrédités (CGA) du Québec.
De 1992 à 1997, M. Brault est directeur administratif de l’École nationale de théâtre du Canada, où il coordonne le projet de restauration et de revitalisation du Monument-National. Il devient par la suite directeur général de l’École, poste qu’il occupe encore à ce jour. De 1994 à 1999, il collabore au Forum d’action des milieux culturels de la Métropole, dans le cadre duquel il crée, en 1997, les Journées de la Culture, un vaste mouvement de démocratisation culturelle à l’échelle du Québec. M. Brault siège également sur le comité d’orientation du Chantier de l’économie sociale de 1996 à 1997.
Membre fondateur de Culture Montréal en février 2002, M. Brault en devient le premier président élu. Cet organisme né d’un mouvement citoyen indépendant, non partisan et sans but lucratif, a notamment pour mission d’affirmer le rôle de la culture dans le développement de la ville et de contribuer au positionnement de Montréal comme métropole culturelle. Lors du Sommet de Montréal de juin 2002, M. Brault agit à titre de chef de la délégation regroupant une vingtaine de hauts-représentants de la communauté culturelle.
En 2004, M. Brault se voit confier un premier mandat de cinq ans à la vice-présidence du Conseil des Arts du Canada, mandat renouvelé en 2009. En 2007, il préside le comité de pilotage de Rendez-vous novembre 2007 – Montréal, Métropole culturelle. Il est fait officier de l’Ordre du Canada en 2005, puis il est nommé « Fellow » de l’Ordre des CGA en 2008. La même année, la Conférence canadienne des arts lui décerne le Prix Keith Kelly en reconnaissance du leadership qu’il exerce dans le milieu culturel.
En 2009, Simon Brault publie Le facteur C : l’avenir passe par la culture, un essai dans lequel il partage ses observations et réflexions sur l’émergence des préoccupations culturelles dans l’arène publique au cours de la dernière décennie. Dans sa traduction anglaise en 2010, cet essai est publié sous le titre No Culture, No Future.
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