En termes de financement de la recherche, on peut faire mieux. Le Québec est à environ 2,5% du PIB. L'objectif est d'atteindre 3%. À 2,5%, on est déjà les premiers au Canada.
Originaire de Lac-Drolet, au Québec, Rémi Quirion fait ses études de premier cycle en biologie et obtient un doctorat en pharmacologie de l’Université de Sherbrooke en 1980.
En 1983, après trois ans passés à l’Institut national en santé mentale de Bethesda, au Maryland, il enseigne à l’Université McGill. La même année, Dr Quirion entre en fonction au Centre de recherche de l’Institut Douglas où il développe des laboratoires et forme plus de 70 étudiants et stagiaires postdoctoraux. Dr Quirion devient ensuite professeur titulaire de psychiatrie à l’Université McGill, membre associé du Département de pharmacologie et du Département de neurologie et de neurochirurgie et professeur au Centre d’études sur le vieillissement.
De 1996 à 2011, Rémi Quirion est directeur scientifique du Centre de recherche de l’hôpital Douglas. En 2009, il devient le premier directeur scientifique de l’Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies, un des treize instituts de recherche en santé du Canada. En 2011, il quitte l’Institut Douglas et son poste de vice-doyen aux sciences de la vie et aux initiatives stratégiques de la Faculté de médecine de l’Université McGill pour devenir le tout premier scientifique en chef du Québec. À ce titre, il préside les conseils d’administration des trois Fonds de recherche du Québec et conseille le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie du Québec en matière de développement de la recherche et de la science.
Auteur de plus de 700 publications dans des revues scientifiques reconnues, Dr Quirion est l’un des chercheurs en neurosciences les plus cités dans le monde. Il a reçu plusieurs distinctions, notamment le Prix du jeune chercheur du Club de recherches cliniques du Québec; le Prix du jeune chercheur conférencier de la Société internationale de neurochimie; le prix Heinz-Lehmann du Collège canadien de neuropsychopharmacologie (CCNP); le prix Léo-Parizeau de l’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences; le prix Innovation du CCNP; le prix Novartis; et le prix Wilder-Penfield pour l’ensemble de ses travaux dans le domaine biomédical. En 2007, il est nommé au titre d’Officier de l’Ordre du Canada; en 2010, il reçoit le doctorat honorifique de l’INRS pour sa contribution remarquable au domaine de la santé mentale; et en 2011, il reçoit un doctorat honorifique de l’Université Concordia pour l’ensemble de son oeuvre en neurosciences.
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