The UN must do everything it can to insure that governments adhere completly to the universal declaration of human rights, particularly those conventions that apply to women's rights.
Michelle Bachelet a connu une longue et fructueuse carrière tant au niveau social que politique. Fille d’un général assassiné par le régime Pinochet, elle est emprisonnée à l’âge de 24 ans et subit la torture. Après sa libération, elle s’exile en Australie, puis en Allemagne de l’Est, où elle obtient son doctorat en pédiatrie, avant de suivre une formation de stratégie militaire à Washington. Mettant un terme à son exil en 1979, Mme Bachelet lutte clandestinement pour le respect des droits de la personne dans son pays. C’est à cette époque qu’elle s’engage en politique, militant pour le rétablissement de la démocratie au Chili, tout en travaillant pour des ONG d’aide aux enfants des personnes torturées et disparues.
Le 11 mars 2000, Mme Bachelet est nommée ministre de la Santé par le président socialiste Ricardo Lagos puis, le 7 janvier 2002, ministre de la Défense, devenant la première femme à occuper ce poste en Amérique latine. En 2006, elle remporte l’élection présidentielle chilienne. Il s’agit d’une victoire historique, car c’est la première fois en Amérique du Sud qu’une femme est élue présidente au suffrage universel direct. Le 14 septembre 2010, Mme Bachelet est nommée à la tête de l’ONU Femmes par le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. Cette entité des Nations Unies a pour mission de promouvoir l’égalité des sexes et de favoriser l’autonomisation des femmes.
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